389 La Boutique, une galerie d’art pour artistes émergents
La galerie d’art 389 La boutique, située dans le XXe arrondissement de Paris, propose depuis son ouverture un espace dédié à la création contemporaine et urbaine. L’un des fondateurs, Alexis Baaklini, d’origine libanaise, y expose notamment les œuvres d’artistes libanais.
Véritable espace de diffusion et d’échange culturel, 389 La Boutique, fondé par Alexis Baaklini et Louis Skorecki (critique de cinéma, réalisateur, et journaliste) est une galerie tournée vers le futur. Elle se positionne comme un laboratoire de recherche pluridisciplinaire. Cette galerie, qui se distingue des autres salles par son concept, est à la fois une galerie d’art, une agence de communication et d’identité visuelle, et un espace de rencontre dédié à la création contemporaine et urbaine sous toutes ses formes : toiles, prints, illustrations, objets, accessoires…
Ce concept “art store” met en évidence des talents émergents de tous les horizons et origines par le biais d’expositions. Certains de ces talents émergents viennent du pays d’origine d’Alexis Baaklini, le Liban.
En effet, en décembre et janvier derniers, une exposition consacrée exclusivement aux artistes libanais, Faces to Pieces, était organisée. Il était ainsi possible de découvrir une collection de portraits évocateurs et révélateurs du ressenti et des sentiments des artistes Caren Mouzawak, Karl Wehbe, Tatiana Boulos, Carla Daher, Alix Hakim et Ahmad Zein. La plupart des portraits ayant été réalisés après l’explosion dévastatrice au port de Beyrouth, le 4 août 2020, ces visages reflètent ceux d’un peuple détruit et d’une ville en ruine.
Plus récemment, depuis le 20 janvier, la galerie présente l’exposition Poésie de l’Inconscience, réalisée par les artistes Camille Zouein, d’origine libanaise, et Antonina Maj, d’origine polonaise. Camille puise son inspiration dans des concepts, tels que l’âme, les émotions et la spiritualité́. Antonina, elle, s’intéresse aux espaces vides et clos pour créer un univers onirique et ubuesque, dans lequel le spectateur est invité à écrire sa propre histoire en s’appuyant sur sa mémoire et son passé. Les deux artistes se rejoignent dans une réflexion commune et ouvrent les portes de leur imaginaire en explorant les thèmes du rêve, de l’âme et de l’inconscience. Camille Zouein et Antonina Maj nous invitent à découvrir leur univers, fait de couleurs reflétant des émotions et d’espaces permettant une évasion infinie.
L’exposition Poésie de l’Inconscience est à découvrir jusqu’au 9 février 2023 ; la galerie est ouverte pour les visites toute l’année !
Fabienne Touma
Articles liés
« Portrait de l’artiste après sa mort » : Marcial Di Fonzo Bo en Argentine à la recherche de ses fantômes
Au Théâtre de la Bastille, l’artiste Marcial Di Fonzo Bo nous invite à une fantastique enquête en Argentine sur les traces de son enfance, des disparus de sa famille et d’artistes dont la dictature des colonels a supprimé la...
« Simone en aparté » : Simone Veil intime et vibrante
Celle qui devint la première présidente du Parlement européen, qui resta une farouche combattante pour les droits de l’homme et l’émancipation des femmes, vient nous confier ses bonheurs et ses secrets, ses combats et ses peines. Pour elle, la...
Louis Caratini dans “Tu connais la chanson ?” au théâtre Le Funambule
“Tu connais la chanson ?” Comme un stand up poétique et musical à la découverte de la chanson française… Et si on jouait à “Qui a écrit cette chanson” ? Et pour une fois, en partant des paroles ?...